Vous avez toujours rêvé de faire des photos exceptionnelles, et vous en avez peut être marre de votre smartphone ? alors que ça soit pour devenir professionnel ou amateur passionné, vous trouverez ici toutes les clés pour bien débuter la photographie, maitriser votre appareil, comprendre le mode manuel, choisir le matériel adapté et réussir vos premières photos avec un appareil professionnel.
La vidéo complète de cet article est aussi disponible ici, avec des photos pour illustrer les propos :
Chapitre 1 : La lumière
Avant de plonger dans les aspects techniques, il est crucial de comprendre les fondamentaux de la photographie.
La chose la plus importante c’est la lumière. Sans elle, pas d’image, pas de contraste, pas d’ambiance, pas de couleurs. Le capteur de votre appareil photo va capter comme le font vos yeux, la lumière qui est devant votre objectif. Et vos réglages dont on parlera après, permettent de régler la quantité de lumière que votre capteur va absorber pour réaliser la photo.
Plus la lumière est dure, plus les ombres sont marquées, et les images souvent peu flatteuses. Pour la lumière naturelle, la lumière la plus dure, c’est celle qui est vers midi quand le soleil est à son zénith. Pour la lumière la plus douce, ça sera une lumière beaucoup plus rasante, soit une lumière chaude au coucher du soleil : on la voit sur de nombreux portraits réalisés en lumière naturelle car elle donne des couleurs vraiment belles. Mais il y a une autre lumière qui est intéressante, c’est celle au moment du lever du soleil, elle est douce, chaude, et enveloppante, avec ces tons dorés et rosés ce qui donnent une atmosphère assez magique aux images. En plus, l’air est souvent plus pur à l’aube, ce qui donne des couleurs plus nettes et une belle clarté. Et c’est l’heure parfaite pour capturer des portraits doux, ou des paysages brumeux.
Donc si vous êtes prêt à sacrifier un peu de sommeil, le lever du soleil vous offrira des images incroyables !
Chapitre 2 : La composition
Avoir un bon appareil, c’est bien, mais savoir composer une image, c’est ce qui va faire toute la différence !
Vous voulez des photos qui captivent l’œil et qui racontent une histoire.
Alors la composition c’est quoi ? Ça va être l’art de disposer les éléments dans votre cadre pour guider le regard et créer une image harmonieuse. Une bonne composition, c’est ce qui différencie une photo ordinaire d’une photo percutante. Il y a quelques éléments fondamentaux qui vont faire partie de cette composition : L’équilibre visuel (ou le déséquilibre), le placement du sujet et l’utilisation des lignes et des formes
Quelques règles de base concernant la composition d’une photo : La plus connue, c’est la règle des tiers
La règle des tiers, c’est une des bases les plus simples et efficaces en photographie. Votre image est divisée en neuf parties avec deux lignes horizontales et deux lignes verticales.
L’idée, c’est de placer les éléments importants (comme un sujet ou un point d’intérêt) sur ces lignes ou à leurs intersections. Pourquoi ? Car ça va créer une composition plus équilibrée et plus naturelle pour l’œil. Une photo centrée elle peut paraître parfois statique, alors qu’avec la règle des tiers, on donne plus de dynamisme et d’harmonie à l’image.


Ensuite vous devez chercher à jouer avec les lignes directrices. Ces lignes elles sont présentes tout autour de vous, ça peut être des routes, des rivières, des escaliers, un encadrement de fenêtre ou de porte, un élément d’architecture… Tous ces éléments vont guider naturellement l’œil du spectateur vers le sujet.


De la même manière on va parler de cadre dans le cadre avec tout ce qui est portes, fenêtres, arbres pour entourer votre sujet et le mettre en valeur.

Enfin va parler de perspectives et profondeur. Quel que soit ta photo, tu vas pouvoir jouer avec les différents plans pour créer un effet de profondeur et éviter les images plates.

La composition et la lumière sont donc deux composants hyper important pour toutes les photos vous allez réaliser. N’hésitez pas à lire ou à regarder pas mal de vidéos sur le sujet, car c’est vraiment ce qui fait la base de la photographie. Plus vous allez pratiquer, et plus votre œil de photographe va s’affiner et vous finirez par repérer des lieux ou des compostions tout autour de vous, partout où vous irez.
Ces règles ne sont pas figées et vont bouger en fonction de votre pratique de la photographie. Si vous faites de l’astrophotographie, les règles seront bien sûr différentes de l’animalier ou de la photographie sportive
Chapitre 3 : Le Triangle d’exposition
Bien comprendre le triangle d’exposition va vous permettre de faire des photos techniques qui ne sont réalisables qu’en mode manuel, comme les photos immobilières par exemple ou les photos de sport, et dans plein d’autres cas aussi.
Il faut savoir que même en tant que professionnel, pour la majorité des photos, notamment lors de soirée, d’évènements, de mariages, ou de street-photo par exemple, on est nombreux à shooter en mode semi-automatique en priorité ouverture
Le mode Priorité Ouverture (c’est le mode Av chez Canon, A chez Nikon Sony ou Panasonic et les autres marques), il permet au photographe de contrôler l’ouverture du diaphragme de votre appareil.
Le diaphragme c’est quoi : C’est un élément qui est situé à l’intérieur de l’objectif d’un appareil photo. Il joue un rôle fondamental dans la gestion de la quantité de lumière qui atteint le capteur, un peu comme l’iris de l’œil humain. Il est composé de plusieurs lamelles métalliques fines qui s’ouvrent et se ferment pour créer une ouverture circulaire. Cette ouverture est réglable et est désignée par un nombre appelé f/stop ou valeur d’ouverture (ex : f/1.8, f/5.6, f/11)
Alors qu’est-ce que l’ouverture en photographie ? L’ouverture désigne l’espace par lequel la lumière entre dans l’objectif et atteint le capteur. Le réglage de l’ouverture il va jouer un rôle essentiel sur deux points. La première c’est la luminosité de l’image : Quand vous ouvrez le diaphragme (en baissant la valeur de f), les lamelles s’écartent et laissent entrer plus de lumière.
À l’inverse, quand vous fermez le diaphragme (f/16), les lamelles se resserrent et la lumière entrant est plus limitée.
Jusqu’à là c’est facile ! Là où ça va se compliquer un peu, c’est que cette ouverture elle va aussi impacter votre profondeur de champ : C’est-à-dire la zone de netteté dans l’image, c’est un concept fondamental en photographie.
La profondeur de champs va être une zone ou un espace situé devant votre appareil, dans lequel votre sujet sera net
Quand vous shootez à grande ouverture (donc avec petit chiffre f/, par exemple ex : f/1.4) : La zone de netteté sera très petite ! Votre sujet sera net mais votre arrière-plan sera flou. Cela permet en général d’isoler un sujet et d’attirer l’attention sur lui. C’est très utilisé sur les portraits notamment
A contrario vous allez shooter sur un grand chiffre f/, ex : f/8, F11 ou plus, quand vous voudrez que toute votre photo soit nette. Par exemple en immobilier, en paysage, en architecture etc
C’est un choix esthétique avant tout qui permet au photographe de diriger le regard du spectateur en mettant en valeur certaines parties de l’image
En récap :
– Un petit F c’est une petite zone de netteté, mais c’est aussi beaucoup de lumière dans votre capteur et un joli flou d’arrière plan
– Un grand F, c’est une grande zone de netteté, mais beaucoup moins de lumière car le diaph sera refermé
Pourquoi on utilise très souvent le mode Priorité Ouverture ?
C’est un mode qui permet de contrôler facilement la profondeur de champ et donc la direction artistique que vous souhaitez donner à votre photo, sans avoir à se soucier des deux autres paramètres d’exposition, à savoir : La vitesse d’obturation et des ISO
La vitesse d’obturation c’est quoi ? Ça va être la durée pendant laquelle votre capteur va être exposé à la lumière
Vous avez devant ce capteur ce qu’on appelle un obturateur, il peut être mécanique ou électronique. Cette vitesse d’obturation va influer deux paramètres : la première c’est la quantité de lumière de votre photo.
Si vous laissez le capteur exposé à la lumière pendant de longues secondes, il va capter un maximum de lumière, et donc sera pratiquement capable de voir dans le noir. C’est ce qu’on appelle une pose longue. Pour ça on utilise un trépied afin que l’appareil soit le plus stable possible. Pourquoi ? Car si vous laissez votre capteur ouvert trop longtemps et que vous avez du mouvement dans votre image. Le capteur va prendre la lumière à tous les endroits où le mouvement sera réalisé, du coup, vous aurez votre sujet qui sera flou ! Ça peut permettre de créer des effets de style assez sympa, et assez artistiques, mais dans l’usage quotidien, si vous voulez prendre vos enfants en photo par exemple, l’idée, c’est ne soient pas flou sur la photo, sinon elle sera ratée. Et pour ça, on va ajuster une vitesse d’exposition suffisamment élevée pour que le sujet soit net. Et cette vitesse elle va dépendre de la vitesse de déplacement de votre sujet ! Si vous prenez un enfant qui se déplace pour jouer, vous n’aurez pas besoin de montrer trop haut en vitesse. Alors que vous prenez un golfeur qui frappe sa balle à plein vitesse, et que vous souhaitez figer le mouvement et avoir à la fois le golfeur, la balle, et le sable s’il est dans un bunker, il va vous falloir une vitesse d’obturation très élevée pour capturer un moment précis !

Sauf que vous l’avez compris, qui dit vitesse élevée, dit baisse de la lumière captée par le capteur. Plus augmentez la vitesse, moins vous aurez de lumière
Plus vous faites une pose longue avec une vitesse d’exposition lente, plus vous aurez de lumière, mais plus ça va nécessiter que votre sujet soit immobile Concrètement : pour le sport = vitesse rapide, pour l’immobilier = vitesse lente !
On passe au 3eme et dernier élément du triangle d’exposition qui va influer vos photos : les ISO
La valeur ISO désigne la sensibilité du capteur à la lumière. En d’autres termes, plus la valeur ISO est élevée, plus le capteur devient sensible à la lumière, ce qui permet de photographier dans des conditions plus sombres sans avoir à augmenter la vitesse d’obturation ou l’ouverture
Augmenter les ISO vient avec un inconvénient : le bruit numérique. À des valeurs ISO élevées (comme 3200, 6400 ou plus), des artefacts ou du grain qui peuvent apparaître dans l’image, ce qui diminue la qualité visuelle de votre photo. Ça peut être fait dans un but artistique mais dans la majorité des cas, on va chercher à ne pas dépasser certaines valeurs ISO, même si maintenant, avec l’IA, pas mal de programmes permettent de rattraper sacrément bien une photo à ISO élevé

On va se servir de ce paramètre uniquement en dernier recours, quand les conditions de lumière sont difficiles
Prenons un exemple très simple à comprendre : Vous êtes dans un gymnase, vous voulez photographier un sport en intérieur. Le gymnase de base est assez sombre ! En plus de ça, vous avez des sportifs ou sportives qui se déplacent rapidement sur le terrain
Donc cous ne pouvez pas faire de pose longue pour ne pas avoir vos photos flou, il vous faut une vitesse d’obturation rapide => et vous n’aurez pas beaucoup de lumière sur ce paramètre là
Là où on va aller chercher de la lumière sur ces photos, ça va être sur le réglage de l’ouverture et des ISO
ET le but va être en fonction du sport que vous photographiez, de trouver le meilleur compromis entre une vitesse d’obturation élevée, une grande ouverture, et des ISO qui ne montent pas trop haut, en général je vous conseille d’éviter d’aller au delà de 6400 ISO… voir 3200 si vous le pouvez
Chapitre 4 : La balance des blancs et le format RAW
La première chose à régler quand vous achetez un boitier, c’est de mettre l’enregistrement de vos photos au format RAW (et RAW + JPG c’est encore mieux, qui peut le plus peut le moins)
Le RAW, c’est comme un négatif numérique. Il contient toutes les informations capturées par le capteur, sans aucun traitement. C’est brut, c’est pur, et ça laisse un max de flexibilité pour les retouches
Le JPEG est un fichier déjà traité par l’appareil. L’image est compressée, contrastée, avec des couleurs déjà ajustées pour être directement exploitable en l’état. C’est comme une photo retouchée automatiquement, qui est prête à être utilisée sans modification.
Alors, pourquoi préférer le RAW ? Eh bien, tout simplement parce qu’il donne beaucoup plus de contrôle. Comme il garde toutes les informations de l’image, il est possible de modifier l’exposition, les couleurs, la balance des blancs et même récupérer des détails dans les ombres et les hautes lumières.
Si une photo est légèrement sous-exposée (ça veut dire qu’elle manque de lumière) ou ou au contraire surexposée, aucun souci : en RAW, il est possible de la corriger sans perdre en qualité, alors qu’avec le format JPEG ça ne serait pas possible de faire aussi bien
En plus un fichier RAW a bien meilleure gestion des couleurs contrairement au JPEG, qui stocke moins d’informations. Le RAW permet d’obtenir des dégradés plus naturels et d’éviter cet effet un peu « aplati » qu’on peut avoir sur une photo compressée. Les fichiers sont beaucoup plus lourds en RAW, et un fichier RAW doit être développé pour être utilisé. Mais vous ne reviendrez pas en arrière une fois que vous aurez compris comment retoucher vos photos.
La balance des blancs c’est quoi ?
Vous avez peut-être déjà remarqué que certaines photos ressortent avec une teinte bizarre, trop bleue ou trop jaune. C’est parce que la lumière qui éclaire une scène n’a pas toujours la même température de couleur.
La lumière d’un coucher de soleil est très chaude, tirant vers le jaune et l’orange. À l’inverse, un ciel nuageux donnent une lumière plus froide, qui tire vers le bleu. La balance des blancs permet d’ajuster cette dominante pour que les blancs restent bien blancs, et que les couleurs de votre image soient naturelles.
La balance des blancs se mesure en Kelvin. Sur votre boitier, plus le chiffre est bas, plus l’image sera bleutée, et plus il est haut, plus elle tirera vers le jaune. Par exemple : 2500 Kelvin, c’est très froid, presque bleu, comme un néon blanc. 5600, c’est la lumière du jour classique. 10 000 Kelvin, c’est ultra chaud, presque orangé, comme un coucher de soleil. C’est l’inverse des températures de couleur des éclairages que vous pouvez trouver dans le commerce pour une raison très simple, votre boitier va corriger une lumière « chaude » en appliquant une teinte plus froide
Un réglage à 10 000 Kelvin sur votre boîtier ne signifie pas que ta scène est éclairée par une source à 10 000K, mais que votre boîtier applique une compensation chaude pour corriger une lumière très froide.
La majorité des boitiers gèrent très bien la balance des blancs automatique. D’ailleurs en lumière naturelle, la majorité du temps en photo, on va la laisser en automatique, d’autant que vu que maintenant vous shootez en RAW, vous pouvez complètement rattraper ça en post-prod si besoin
Par contre, il y a quand même plusieurs cas où vous allez vouloir la régler en manuel : Si vous voulez donner un style particulier à votre image avec des teintes plus chaudes ou plus froides que normalement, le mieux c’est de la définir en manuel, pour que toute votre série de photo garde la même balance des blancs.
Chapitre 5 : Le choix du matériel
Entre Canon, Sony, Nikon, Fujifilm, Panasonic… il y a de quoi se perdre. Chaque marque a ses fans, ses arguments, et parfois même ses débats sans fin. Mais au final, est-ce que le matos fait vraiment la différence ? Est-ce qu’il y a une marque meilleure qu’une autre ? Spoiler alert : non.
Toutes les marques se valent, et aujourd’hui, on va voir comment choisir le boîtier qui te correspond vraiment.
Allez, soyons clairs dès le départ : il n’existe pas de « meilleure » marque absolue. Que tu prennes un Canon, un Sony, un Nikon ou un Fuji, tu pourras faire d’excellentes photos avec n’importe lequel de ces boîtiers.
Chaque marque a historiquement ses points forts et ses points faibles, mais ces lignes là changent constamment avec la sortie des nouveaux boitier chaque année
De manière générale, on a tendance à dire que Canon est souvent apprécié pour ses couleurs et ses boîtiers bien pensés. Sony est excellent sur l’autofocus et la montée en ISO, avec des capteurs ultra-performants. Nikon offre une excellente ergonomie et des optiques de très haute qualité. Fujifilm mise sur un look rétro, une super colorimétrie et des boîtiers compacts. Et Panasonic brille en vidéo avec une stabilisation assez incroyable.
Mais au final, toutes ces différences sont secondaires. Parce qu’un bon photographe fera de superbes images avec n’importe quel appareil, et un mauvais photographe fera des photos mauvaises même avec un boîtier à 5000€.
LE PLUS IMPORTANT dans tout ça c’est L’ERGONOMIE
Pour moi il y a deux critères à prendre en compte : Le plaisir de prise en main. Un appareil photo, c’est un outil que vous allez utiliser pendant des années. Il doit être agréable en main, intuitif à utiliser, et donner envie de sortir shooter.
Si les menus semblent compliqués, si vous galérez à changer un réglage, ou si l’ergonomie ne te plaît pas, vous allez vite vous frustrer.
C’est pour ça que le meilleur conseil que je puisse vous donner c’est : allez en magasin et prenez les boîtiers en main, testez les. Tournez les molettes, testez les boutons, regardez si le viseur te plaît, si l’écran est confortable…
Bref, ressentez si l’appareil vous donne envie de faire des photos.
Le 2eme critère ça va être sur la partie techniques
Il va y avoir un choix important à faire sur la taille du capteur l’appareil. Entre APS-C et Plein format : le parc optique en APS-C sera souvent moins cher et plus léger qu’en plein format, mais vous ne voulez faire QUE de la photo et pas de vidéo ou très peu ET que vous ne souhaitez pas uniquement faire de l’animalier, choisissez le plein format.
Pour veux qui souhaitent faire de la vidéo par contre ça peut se discuter
Le 3eme point c’est le parc optique
Un appareil seul ne suffit pas, il faut des objectifs adaptés à ton usage. Quand on démarre on est complètement perdu sur le choix des optiques
Là je vais prendre beaucoup de raccourcis pour essayer de simplifier un maximum les choses :
N’achetez pas un objectif de KIT qui serait vendu avec le boitier avec une ouverture du genre F3.5-F5.6. En général ce sont des objectifs d’entrée de gamme, et les résultats sont pas forcément très bons
Le premier objectif qu’on pourra recommander, c’est celui qui est utilisé par la majorité des photographes : C’est un 24-70 ou un objectif qui va être sur un focale équivalente, donc un 28-70, ou un 24-105 par exemple
Une focale courte comme un 15mm ou 24mm permet de capturer une grande partie de la scène, parfait pour les paysages ou les photos d’architecture par exemple Une focale longue comme un 200mm ou un 400mm permet de zoomer sur des sujets très éloignés, c’est idéal pour certains sport et l’animalier
Et entre les deux, il y a les focales moyennes comme 50mm (qui est la focale qui ressemble le plus à ce que peut voir la vision humaine) ou 85mm par exemple qui est génial pour faire du portrait
Alors pourquoi on vous conseille comme premier objectif un 24-70 ? Le 24-70 c’est un zoom donc il fait tout !
À 24mm, vous pouvez capturer des paysages, de l’architecture, des scènes de rue.
À 50mm, c’est une focale très naturelle utilisable dans beaucoup de circonstances
À 70mm, on commence à avoir un léger zoom, idéal pour isoler un sujet du fond
Et c’est indispensable si on souhaite se lancer en tant que professionnel car on va l’utiliser dans énormément de situations où on aura pas le temps de changer d’objectifs : les mariages, certains sports, des soirées corpo etc…
C’est fiable, c’est efficace, et c’est ultra polyvalent
Certains photographes ne jurent que par les focales fixes. Une focale fixe ça va être un objectif qui n’a qu’une seule plage focale. Un 50mm par exemple
Souvent la qualité optique est meilleure sur les focales fixes que sur les zoom et la valeur d’ouverture de l’objectif maximale va également être plus petite ! Très souvent sur les objectifs à focale fixe, on peut trouver valeur F qui sera très petite, F1.2, F1.4 ou F1.8, ce qui permet non seulement d’avoir plus de lumière, mais aussi de détacher plus facilement le sujet de l’arrière plan
Parfois certains objectifs zoom ont plusieurs valeurs focales, un 100-400mm F5.6-8 par exemple. Celui ci à 100 mm aura une valeur d’ouverture minimale de 5.6 donc pas très lumineux, et à 400mm ça sera F8 au minimum.
Si le vous pouvez, économisez pour prendre un 24-70 F2.8
Avec la pratique ensuite vous saurez les objectifs dont vous allez avoir besoin en fonction des projets que vous comptez réaliser
Un 85mm 1.2 c’est du bonheur par exemple pour les portraits, mais parfois vous souhaiterez ajouter un peu de l’environnement au portrait, et là un 35mm avec une belle ouverture sera aussi génial
Pour l’immobilier on utilise un 15mm
Bref à chaque situation il existe un objectif idéal à utiliser
D’ailleurs, en parlant des situations, on va faire petit point rapide sur les différentes opportunités professionnelles dans le monde de la photo
Chapitre 6 : Les opportunités professionnelles
Vous avez bien sûr deux publics cibles : La clientèle des particuliers, avec lesquels vous allez pouvoir travailler sur des shooting Grossesses, Naissance, Famille, et évènements comme les mariages. Pour ça je vous conseille d’avoir une page Instagram dédiée à cette clientèle car la communication va être très différente de celle pour l’autre cible qui est les professionnels
Au niveau des shooting pro vous avez vraiment pas mal de possibilités pour vous spécialiser également. Vous pouvez faire des shootings de portraits, de produits, des shootings immobiliers aussi. Le tout c’est que vous puissiez avoir une communication cohérente sur votre activité
D’ailleurs, petit focus sur votre spécialisation : Quand vous allez commencer la photo, vous allez avoir envie de tout tester et c’est normal ! Tout devrait normalement vous plaire, vous allez vous régaler à tout expérimenter et vous allez vouloir tout partager
Si jamais vous souhaitez en faire une activité pro, il va quand même falloir vous trouver une ligne directrice pour votre communication : avoir un feed insta ou de la com sur LinkedIn qui soit dédiée à un sujet précis pour qu’on puisse vous identifier comme étant le spécialiste… des photos immobilières, des photos de sports, de voyage ou comme un photographe de mariage expérimenté
Si par exemple vous souhaitez faire des mariages votre activité principale, il vous faudra créer une page dédiée aux mariages et communiquer de manière uniforme dessus ! Vous n’allez pas poster une photo de Rudy Gobert en train de dunker au milieu de deux robes de mariées
Pratiquez aussi régulièrement. Sortez faire des photos, de tout, de rien, mais sortez prendre des photos. Si vous le pouvez, essayez de de choisir des cas particuliers (comme des collaborations avec des modèles par exemples). Ca va vous permettre de progresser petit à petit et d’exercer votre oeil de photographe. Continuez de vous former. Soyez suffisamment humble pour vous dire que vous pouvez toujours apprendre, à n’importe quel âge, et peut importe votre niveau Faites vous un portfolio solide pour présenter votre travail et attirer des clients !
Et si vous voulez vous lancer et vivre de cette activité, avant de le faire, assurez-vous de comprendre tous les enjeux de la gestion d’une entreprise, la vie d’un entrepreneur, les risques associés, dans votre vie professionnelle mais aussi dans votre vie personnelle ! C’est un gros bouleversement pour vous mais aussi pour la personne qui partage votre vie alors de le ou la négligez pas.
Liste du matériel conseillé (mise à jour Mars 2025) pour la photographie :
Vous pouvez utiliser le code créateur SLAU chez missnumerique pour nous soutenir (merci à vous)
Nous vous proposons une sélection d’appareils que nous pouvons vous conseiller en fonction de chaque marque et de chaque budget.
Nous souhaitons également vous alerter sur les prix pratiqués sur certaines marketplaces, comme Rakuten, où des produits sont parfois vendus par des vendeurs tiers non autorisés à commercialiser ces articles en France. Ces produits ne bénéficient pas de la garantie fabricant, ce qui peut poser un réel problème en cas de panne. Il est préférable de se tourner vers des boutiques et revendeurs agréés, qu’ils soient en ligne ou physiques.
Chez Canon :
Moins de 1000 € : https://c3po.link/QVgN5sa9uE
Moins de 2000 € : https://c3po.link/QyJzT3VFpA
Moins de 3000 € : https://c3po.link/Qz2R5TytjB
Moins de 5000 € : https://c3po.link/Qub6uVm8UC
Chez Nikon :
Moins de 1000 € : https://c3po.link/Q9DdKC2Hje
Moins de 2000 € : https://c3po.link/QJXA5wzNC5
Moins de 3000 € : https://c3po.link/Qqe6UumE9b ou https://c3po.link/QwHzhd3mra
Moins de 5000 € : https://c3po.link/QqnY9DCUF4
Chez Sony :
Moins de 1000 € : https://c3po.link/QZw8zU8PAf
Moins de 2000 € : https://c3po.link/QfwvJpyFTV
Moins de 3000 € : https://c3po.link/Qdb8maVWgZ ou https://c3po.link/QyxUxmZrfh
Moins de 5000 € : https://c3po.link/QyjTHbhEa9
Chez Fujifilm
Moins de 1000 € : https://c3po.link/QqBhJcWqYX
Moins de 2000 € : https://c3po.link/QB4B3DJw4f
Moins de 3000 € : https://c3po.link/QguU5xVSfq
Moins de 5000 € : https://c3po.link/Qxn5FeCwWq
Chez Panasonic :
Moins de 2000 € : https://c3po.link/QzbCbAdS74
Moins de 4000 € : https://c3po.link/QJ2QbWfukn
Le top : https://c3po.link/QqnY9DCUF4
Notre conseil pour votre premier objectif (mettez le budget !) :
Canon : https://c3po.link/QVwgXK8hgy
Nikon : https://c3po.link/QBZbYnDNd4
Sony : https://c3po.link/QdXKfp7RgQ
Fuji : https://c3po.link/QyAf8pjuB7
Panasonic : https://c3po.link/QzgyZCc5Uc